Plus que jamais mobilisée face à ce qu'elle considère comme une menace pour le logement social, la Fédération des OPH se fait aujourd’hui l'écho des différents communiqués des offices eux-mêmes. Chacun sur son territoire, les organismes interpellent un à un leurs élus et la presse. Une manière d’alerter les différents acteurs quant aux risques que ce projet implique pour leur modèle économique et le logement social dans son ensemble.
Entre autres réactions, prenez connaissance du
, président de et du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, à l'attention de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des Territoires.A lire également, le
, président de l'Absise (association des bailleurs sociaux de l'Isère), au maire de Grenoble, Eric Piolle.Découvrez les communiqués de presse que nous sommes aujourd’hui en mesure de relayer (certains datant de la première annonce du Gouvernement évoquant une baisse des APL de 5 euros) :
Enfin certains se sont exprimés dans la presse.
Didier Manier, président de Lille Métropole Habitat et Max-André Pick, président de Partenord Habitat, ont donné vendredi 15 septembre une conférence de presse commune. Dans La Voix du Nord datant du 16 septembre, ils estiment notamment que le Plan logement pourrait représenter "une perte de recettes de 25 millions d'euros", déplorant "un mauvais pas en direction des bailleurs sociaux".
Jacques Hojlo, président de l'OAH et de Val d'Yonne Habitat, s'est ainsi exprimé auprès du groupe de presse Centre France : "Bercy ne prend pas en compte la réalité des choses", a-t-il déploré, se disant "scandalisé et inquiet pour l'avenir".
L'OPH Loire Habitat a pour sa part communiqué via Norbert Serot. Le président de l'AMOS 42, association des maîtres d'ouvrage stéphanois, qui regroupe les seize bailleurs sociaux de la Loire, a pris la parole au micro de France Bleu : "Nous avions fait un calcul sur la base d'une baisse de cinq euros. Cela représentait globalement un manque à gagner de 1,7 à 1,8 million d'euros par an pour l'ensemble des organismes sur le département de la Loire. Cela veut dire que ce sont par exemple 80 logements qui ne pourraient pas être construits, ou 170 logements qui ne seraient pas réhabilités".
Meurthe & Moselle Habitat a opté pour une communication via son site Internet, relayant les inquiétudes manifestées par l'USH dans son communiqué de presse du 13 septembre.
Même démarche pour Terre d'Opale Habitat, qui relaie sur son site Internet et sa page Facebook différents articles et réactions, dont l'interview de Hans Ryckeboer, son directeur général, sur Radio 6.
La Fédération continuera de relayer au jour le jour les réactions des offices et d'en être le porte-parole auprès des Pouvoirs Publics.