Une brigade de sécurité dans les résidences pour la tranquillité des locataires
Les locataires d'ACM Habitat pourront bientôt voir patrouiller dans leurs résidences, le soir entre 18h et 2h du matin, des équipes de 16 agents, chargés d’assurer la sécurité et la tranquillité des résidents, mais aussi de renforcer le lien avec les habitants. Le GSRI-3M, c’est le nom de cette brigade de sécurité créée en partenariat avec la ville de Montpellier et d’autres bailleurs sociaux, sera déployée avant l’été 2023.
Ce dispositif est constitué de 40 agents, chefs d’équipes et maîtres-chiens, équipés notamment de bombes lacrymogènes et bâtons de défense. Leur mission est triple : assurer la surveillance pour prévenir la délinquance, renforcer la sécurité des locataires et faire respecter le règlement intérieur ; réinvestir certaines parties communes des immeubles occupées par des activités illicites ; et répondre aux sollicitations particulières des locataires, qui disposent d’un numéro de téléphone pour contacter les chefs d’équipe.
Sécurité et lien social
« Cela doit permettre aux locataires de rentrer chez eux, le soir, en toute sérénité, mais il y a aussi la volonté de recréer ou renforcer le lien avec les résidents. Lien distendu dans certains quartiers », indique Steve Lefebvre, directeur proximité, sûreté et cohésion des territoires d’ACM Habitat. « Par-delà la sécurité, il s’agit donc d’occuper le terrain, d’aller partout, à la rencontre des locataires, des personnes seules ou des groupes de gens ».
Les agents doivent également être capables de poser un regard technique sur les parties communes visitées, et de réaliser des comptes rendus d’intervention afin de signaler toute éventuelle dégradation de matériel, panne d’ascenseur, porte cassée, lumière défaillante, etc.
Des agents assermentés et agréés
Créée sous forme de groupement d’intérêt économique, la brigade sera régie par le Code de sécurité intérieure, encadrée par la préfecture et travaillera en étroite coopération avec la police nationale. Les premiers recrutements auront lieu en janvier 2023, avec au programme des tests physiques, psychologiques et un examen de droit. Les futurs agents, qui seront assermentés, doivent tous être déjà des agents de sécurité privés, agréés Cnaps (Conseil national des activités privées de sécurité).
Le coût de la création et du fonctionnement du GIE s’élève à 2,8 M€, financés par les bailleurs sociaux partenaires et la ville de Montpellier. Le GSRI-3M sera opérationnel d’ici l’été 2023. « La première phase expérimentale concernera quelques quartiers identifiés de Montpellier. Dans un second temps, le dispositif pourrait s’étendre à la Métropole ».



