La branche professionnelle
La Fédération s’attache à valoriser l’image et l’action de ses adhérents auprès des différents publics et promeut l’activité des Offices ainsi que leur mission sociale d’intérêt général.
La branche professionnelle définit par la négociation les conditions d’emplois et de travail et les garanties applicables au personnel relevant de son champ d’application, notamment en matière de salaires minimas, de classifications et sur les 11 autres domaines qui lui sont réservés.
Elle fait vivre la convention collective par le biais d’avenants et accords collectifs de branche. Ces accords et avenants s’appliquent aux entreprises adhérentes, aux organisations d’employeurs signataires et à l’ensemble des entreprises relevant du champ d’application de la convention collective une fois étendue par arrêté du ministre chargé du Travail.
Le rôle de la branche professionnelle est également la régulation de la concurrence entre les entreprises relevant de son champ d’application et de vigie sur les conditions de travail.
Emploi et formation sont des enjeux majeurs pour les OPH et les sociétés de coordination. La branche avec sa CPNEF (Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation) et son observatoire des métiers et des qualifications (OMQ), intervient dans plusieurs domaines de l’emploi et de la formation : la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), tous les modes de financements mutualisés des fonds de la formation, l’élaboration de certifications professionnelles et l’alternance.
La qualité de vie au travail désigne les actions d’amélioration des conditions de travail du personnel et la prise en compte de la diversité. Cette démarche est un enjeu pour la branche professionnelle en particulier dans un contexte d’évolution des organisations.
La qualité de vie au travail peut se définir comme un sentiment de bien-être au travail, perçu collectivement et individuellement, qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication et d’inclusion, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué. Les conditions dans lesquelles le personnel exerce son travail, sa capacité à s’exprimer et à agir sur le contenu du travail déterminent la perception de la qualité de vie au travail qui en résulte.