Événement

Aux Assises nationales du Logement et de la Ville, Marcel Rogemont plaide pour une décentralisation des politiques de l'habitat

La Fédération des OPH a pris part à la 6e édition des Assises nationales du Logement et de la Ville, dont elle est partenaire et qui s’est tenue le 25 juin 2024, à Paris. L’événement, qui a rassemblé, comme chaque année, les acteurs du secteur de l’habitat, de l’immobilier et de la ville, avait pour thème "Agir ensemble pour une ville durable et des logements innovants et responsables".

Publié le 27/06/2024 mis à jour : 18/07/2024
Table ronde à laquelle prend part Marcel Rogemont aux Assises nationales du Logement et de la Ville 2024
De gauche à droite : Rémi Cambau, rédacteur en chef de Cadre de Ville, animateur de la table ronde, Kosta Kastrinidis, directeur des prêts à la Banque des Territoires, Benoist Apparu, président d’Emerige, et Marcel Rogemont, président de la FOPH.

Marcel Rogemont a pris part à la table ronde "Foncier, ZAN : la relance par la dérogation ? Les OIN/Territoires engagés pour le logement : un accélérateur ? Quelles solutions plus pérennes ?", aux côtés de Benoist Apparu, président d’Emerige, et Kosta Kastrinidis, directeur des prêts à la Banque des Territoires.

Conserver la propriété du foncier

"L’acte de construire dépend en grande partie du local. Il faut donc décentraliser les politiques du logement à travers les autorités organisatrices de l'habitat (AOH) en responsabilisant les collectivités territoriales comme cela a été fait pour les transports avec le versement mobilité", a plaidé le président de la FOPH. "Ce sont les élus qui donnent la valeur au foncier, et la plus-value foncière ne va pas suffisamment aux territoires représentés par les élus locaux", a-t-il également alerté. "Pour pouvoir agir dans l’espace d’une ville, il faut conserver la propriété du foncier".

La dérogation en question

Interrogé sur le sujet des mesures dérogatoires et simplificatrices mise en place par le gouvernement Attal et impliquant 22 territoires présentant une forte tension immobilière, il a pointé un dispositif trop restreint : "La dérogation sur 22 territoires engagés pour le logement, ce n’est pas assez pour pouvoir tirer des conséquences plus larges. Je vois l’intérêt de mesures dérogatoires pour le logement s’il y a la possibilité d’en sortir quelque chose, et pas seulement de désigner des initiatives ici ou là, qui vont avoir une durée très courte".

Les conférences filmées, dont la table ronde à laquelle a pris part Marcel Rogemont, seront bientôt disponibles sur le site web de la FOPH.

 

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